vendredi 30 avril 2010

une cage à Vélib'


J'ai trouvé un élevage de Vélib'
Mais j'en ignore l'usage
Alors je suppose

soit il s'agit de vélos emprisonnés
pour quelques infractions
au code de la route

soit on les garde pour se servir des pièces
afin de réparer les autres

Mais il y a certainement une raison
plus logique


jeudi 29 avril 2010

le jeu du jeudi (9)




Ceci est l'arbre le plus ancien de Paris !
Planté sous Henri IV
La municipalité lui a généreusement
octroyé des béquilles
pour qu'il ne tombe pas
après avoir vu passé quatre centenaires

Mais savez-vous où vous devez aller pour le voir ?

  1. Sur la rive Droite
  2. Sur une des iles de la Seine
  3. Sur la rive Gauche
question bonus :
pourquoi l'a-t-on nommé "Robinier" ?

Solution la semaine prochaine

Solution à la question de la semaine dernière

La mesure des crues de la Seine à Paris est calculée
à partir du Pont de La Tournelle
bien que sur place je n'ai vu aucune échelle
alors qu'il y en a bien une près du pont Neuf...

Le Zouave du Pont de l'Alma
est un moyen populaire de mesurer les crues
mais n'a rien d'officiel.
Les curieux auront remarqué
dans les rues parisiennes
deux sortes de bornes
qui permettent de savoir l'altitude à laquelle ils se trouvent :

mercredi 28 avril 2010

Un doudou perdu...


Dans les rues
Parfois des objets chers
tombent des poches ou des poussettes
et je ne veux pas croire
qu'il s'agisse d'un abandon volontaire...

Ce doudou a grimpé sur quelque hauteur
pour voir si la poussette est encore visible
mais bon
peut-être aura-t-il le droit à une seconde chance
sinon à une visite
dans l'antre d'Ali Baba
que représente
le service des objets perdus

Qui sait....

mardi 27 avril 2010

Dans la rue Quincampoix


à 2 pas du Centre Georges Pompidou...
Un angle de rue
à priori ordinaire
et pourtant...

Les scènes de vies
qu'on peut voir aux fenêtres
s'écaillent avec le temps

Car il s'agit avant tout
de cacher les cheminées d'aérations
puisque le sous-sol parisien
est habité !


lundi 26 avril 2010

Un bouquet de tulipes


Les Tulipes du Luxembourg
Ont revêtu
leurs plus beaux costumes
même si derrière les grilles
Les passants du Boul'Mich'
ne les remarquent pas
encore...

samedi 24 avril 2010

Chez Serge G.


Rue de Verneuil
dans le 7ème arrondissement
de Paris

une façade remplie d'ex-voto laïques
la maison où vécut Serge Gainsbourg
est toujours entretenue comme un lieu de mémoire
Tout comme la tombe de l'artiste
au cimetière du Montparnasse

Le temps passe, le souvenir reste...

vendredi 23 avril 2010

preuves d'amour parisien(ne)s




Passerelle des arts
Sur le parapet grillagé
des cadenas fleurissent

Signe de l'emprisonnnement
d'un amour (soi-disant) éternel
de l'atachement au romantisme parisien

même si ce n'est pas le seul endroit
où l'on peut voir un tel spectacle

la passerelle Léopold Sedar Senghor
est aussi un lieu d'accroche

Comme quoi la Seine véhicule l'amour
envoutant Paris et ceux qui la font vivre
de son charme ....

jeudi 22 avril 2010

le jeu du jeudi (8)


Bien que j'ai déja parlé des crues
il y a quelques temps,
la question de la semaine y revient...
Savez vous à quel point de Paris
on mesure les hauteurs des crues ?

au Pont de l'Alma ?
au Pont Neuf ?
au Pont de la Tournelle ?

Réponse la semaine prochaine

réponse de la semaine dernière :

Il s'agissait de la façade de l'institut d'archéologie dépendant de la Sorbonne situé juste à côté de l'école de pharmacie et du Luxembourg... c'était d'ailleurs le seul batiment entierement en brique dans ceux proposés

mercredi 21 avril 2010

au 51 rue de Montmorency


Rue de Montmorency
Une vieille façade
pour ne pas dire la plus vieille de Paris
(elle daterait de 1407)
ornées de formules latines et d'anges

Nous sommes au domicile
du sieur Nicolas Flamel
celui là même qui,
au moyen de l'alchimie,
metamorphosa l'or en plomb...
à moins que ce ne fut le contraire...

Il accueillait dans cet immeuble des pauvres gens
en échange d'une prière quotidienne
gravée sur le fronton de la façade

Aujourd'hui ceux qui y viennent
font toujours une prière
mais devant l'assiette qu'on leur apporte
ou plutôt devant la note à la fin du repas...

mardi 20 avril 2010

Un tour du monde à la Cité U ?


Cité universitaire
un parc de verdure et de calme
orné d'édifices
dont l'architecture
plurielle
donne l'aspect d'un patchwork cosmopolitain
presque universel

Chaque maison est à l'image du pays qu'elle héberge

C'est un petit tour du monde à faire

lundi 19 avril 2010

Les petits Pandas de Paris

Jardin des plantes, un dimanche
Le public peut voir
des petits pandas

sur leur parcours dans leur fosse
Ils étaient deux à amuser la galerie...

dimanche 18 avril 2010

Sur les trace de la Bièvre

Paris n'avait pas que la Seine comme rivière qui la traversait tout ou partie...

La Bièvre en est un exemple :

Jadis ce cours d'eau dont on retrouve la trace dans le nom de certaines rues du cinquième et treizième arrondissement venait du plateau de Bièvre, entrait à Paris par la Poterne des Peupliers et se jetait dans la Seine au niveau de la Gare d'Austerlitz ou par une dérivation aux abords de Notre-Dame. Elle passait entre autre par les Gobelins, le square Réné-Le-Gall, la rue de la Glacière, le carrefour des gobelins, et la dérivation passait même rue de Bièvre (!)

Sa spécificité était qu'elle avait deux bras, un nommé mort et un nommé vif qui se distinguaient entre la Poterne des Peupliers et l'actuel carrefour des Gobelins.

Son usage était réservé principalement aux teintureries et aux usines de traitement du textile, ce qui fait que c'est devenu assez rapidement un égout à ciel ouvert.. et dire que l'hiver quand la bièvre gelait, on découpait les morceaux de glaces pour s'en servir... d'où la rue de la Glacière !

Canalisée depuis 1826, puis recouverte entre 1840 et 1912, la bièvre est presque une rivière fantôme si certains signes ne la rappelaient aux parisiens d'aujourd'hui.

à vous d'ouvrir l'oeil pour les trouver !

samedi 17 avril 2010

le "Vélorutionnaire"

Quand la signalétique s'y met...

Dans les rues parisiennes, la municipalité a privilégiée tout un réseau de voies cyclistes (plus ou moins sures) longtemps considérées comme terrain de chasse par les voitures, les motos, les camions et les taxis... Mais bon, outre ces dangers potentiels, circuler en vélo à Paris pour découvrir un quartier est assez agréable tout compte fait...

Sur les pavés des Gobelins, le petit bonhomme qui représente une voie cyclable est dotée d'une (in)volontaire (?) déformation : il ressemble à un râleur protestant contre la présence d'un véhicule qui le gène dans son parcours...

Comme quoi...

vendredi 16 avril 2010

Aux portes de Paris

En passant devant ces portes (pour la plupart non seulement fermées mais "digicodées") le passant imagine des vieilles cours parfois des jardinets plus mais ne soupçonne pas le charme de certaines architectures.

On dit parfois que la porte (bien plus que la façade) indique assez clairement l'identité de ce qu'elle recèle. Non pas celle des habitants mais l'ambiance d'un quartier, d'une époque qui s'éfiloche avec les souvenirs....

Parfois opaque parfois laissant par quelques ouvertures deviner ce qu'il y a derrière, elle est incontournable, mais pas infranchissable....

Finalement la porte est un véritable paradoxe : elle montre tout en cachant, elle est anonyme tout en se distinguant...

jeudi 15 avril 2010

Le jeu du Jeudi (7)


Dans le Quartier Latin
Les études (religieuses ou laïques)
ont trouvé leur place
depuis longtemps

mais ce groupe d'élèves
est il visible sur les murs de :

  1. La Schola Cantorum ?
  2. L'Institut d'Art & d'Archéologie ?
  3. L'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts ?
Réponse délivrée jeudi prochain

Réponse à la question de la semaine dernière :

La place de l'Hôtel de Ville aurait pu avoir été qualifiée des trois réponses proposées :

Il s'agit bien de la place de Grève puisqu'avant l'élaboration des quais actuels, elle était en pente douce vers le fleuve et servait de port naturel où les gens venaient pour trouver du travail...
Peu à peu l'expression faire la grève s'installa dans les esprits pour signifiait qu'on réclamait du travail puis qu'on contestait certaines conditions de ce travail... (je résume un peu l'idée...)
Cette petite place a toujours été populaire puisqu'il y eut nombre de fêtes organisée en cet endroit, c'était aussi un des lieu d'exécution (qu'elle partageait avec le Pont-Neuf !) d'où le nom possible de place des basses-oeuvres...
L'Hôtel de Ville est du à l'origine à la réunion des confréries professionnelles des marchands... Etienne Marcel, prévôt des marchands fit acheter la maison des Pilliers (aujourd'hui disparue) pour y installer la municipalité. Le batiment actuel (ou du moins sa copie originelle) fut érigé entre 1533 et 1628... C'est dans ce cadre que fut proclamée la République par le gouvernement provisoire le 25 février 1848 puis la défaite de Sedan et de Napoléon III le 4 septembre 1870 et enfin que la Commune de Paris fut proclamée le 28 mars 1871 avant que le batiment ne soit incendié et reconstruit presque à l'identique (tout les symboles de la royauté ayant été remplacés par ceux de la république)


mercredi 14 avril 2010

au 1 rue des Ursins (Ile de la Cité)


Passant qui découvre cette maison médiévale,
Ne te laisse pas berner par les apparences
Elle n'a rien d'époque
puisqu'elle a été construite dans les années 1960
par un architecte qui a pour nom
Fernand Pouillon (1912-1986)

Mais depuis le temps
les gens ont l'habitude de penser
qu'au cœur du vieux Paris
Il ne peut pas en être autrement
qu'ancien
...

mardi 13 avril 2010

Le Temps parisien (3)


Des ombres courent vers l'ancienne Place Royale
(enfin une parmi tant d'autres)
Ne se souciant
pas encore
du duel que se livrent
L'Empereur
et le Général
pendant que le Roi est tombé bien bas

Allégorie politique ?
Le jogging ne vous rappelle pas quelqu'un ?

Mais bon pour l'instant
La Place des Vosges
est noire de monde
Ayant répondu
à une invitation solaire

Alors on comprend mieux
Que les ombres courent
pour se divertir
Pour aller voir ailleurs
les beautés printanières
...

lundi 12 avril 2010

Aux Bernardins

Rue de Poissy, l'ancien cellier des Bernardins a été restauré et outre le fait d'avoir été déblayé il est le lieu d'accueil du centre de conférence épiscopal de Paris qui accueille nombre de séminaires (le terme est bien trouvé, non ?) ...

On ne trouve plus guère de bouteilles mais les lieux ont conservé leur charme et leur calme intemporel.

C'est vrai que cet ancien logis Papal avait besoin d'une bonne cave dont les dimensions étaient convenables pour un homme de cette importance : 80 mètres de long sur 15 mètres de large et soutenue par 32 pilliers !

dimanche 11 avril 2010

Derrière la Porte Ouverte...

Lorsque Jadis les hommes (pour la plupart) franchissaient cette porte, c'était souvent pour visiter une des plus célèbres femmes de Paris...

Les dorures, les sculptures, les gravures qui ornent cet hôtel particulier situé près du Rond point des Champs Elysées, sur le trottoir ombragé de cette avenue touristique rappellent un faste une présence de la puissance et de la renomée de celle qui se nommait la Païva.

on trouvera sur la façade, parmi tous les symboles de son rang, deux lionnes, qui symbolisaient en son temps le grade suprème des courtisanes de l'époque...

samedi 10 avril 2010

Fleurs des Champs


Sur les Champs Elysées
On trouve des belles fleurs
ça, tout le monde le sait...

mais c'est sans doute sur les lampadaires
que l'on peut en voir
...
Comme si certaines fleurs
se nourrissaient
de la lumière de la ville
...

vendredi 9 avril 2010

La Rose de Sully


Dans le Jardin de l'Hôtel de Sully
Une rose de pierre
un oeil ouvert
regarde passer les gens
qui vont et viennent
de la place des Vosges
à la rue Saint Antoine
et qui profitent du calme
de cet endroit
...

jeudi 8 avril 2010

Le jeu du Jeudi (6)


Place de l'Hôtel de Ville
Mais elle aussi un autre nom
qui a laissé sa trace dans l'Histoire
...
Est-ce :
  1. La place des Basses Oeuvres ?
  2. La place du 25 Février (1848) ?
  3. La place de Grève ?
Réponse la semaine prochaine
Réponse de la semaine dernière :
Il s'agissait de l'hotel de Sens,
situé dans le Marais
pas loin de l'île Saint Louis...

mercredi 7 avril 2010

Quand les passages sont encore sages...

Galerie Vivienne, à l'ouverture du passage...

Personne (ou presque) même la rue Vivienne est silencieuse et profite encore un peu de cet instant provisoire avant que l'animation commence, que les tables et les présentoirs s'alignent pour accueillir le chaland...

Et ce qui est bien dans ce quartier c'est le nombre de passages (parfois pas sages... !) où l'esprit du Second Empire et de la Troisième République ont laissé leur trace.

mardi 6 avril 2010

Mademoiselle de Paris

On l'appelle Mademoiselle de Paris
Et sa vie c'est un p'tit peu la nôtre
Son royaume c'est la rue de Rivoli
Son destin c'est d'habiller les autres

On dit qu'elle est petite main
Et s'il est vrai qu'elle n'est pas grande
Que de Bouquets et de Guirlandes
A-t-elle semé sur nos chemins

Elle chante un air de son faubourg,
Elle rêve à des serments d'amour,
Elle pleure, et plus souvent qu'à son tour,
Mademoiselle de Paris
Elle donne tout le talent qu'elle a
Pour faire un bal à l'Opéra
Et file à la Porte des Lilas
Mademoiselle de Paris
Il fait beau et là haut
Elle va coudre un coeur à son manteau

Mais le Coeur d'une enfant de Paris
C'est pareil au bouquet de Violettes
On l'attache au corsage un samedi
Le dimanche on le perd à la fête
Adieu Guinguette adieu garçon
La voila seule avec sa peine
Et recommence la semaine
et recommence la chanson

Elle chante un air de son faubourg,
Elle rêve à des serments d'amour,
Elle pleure, et plus souvent qu'à son tour,
Mademoiselle de Paris
Elle donne un peu de ses vingt ans
Pour faire une collection d'printemps
et seule s'en va rêver sur un banc
Mademoiselle de Paris
Trois p'tit tours,
Un bon jour,
Elle oublie qu'elle a pleuré d'amour...

Elle vole a petit pas pressés,
Elle court vers les Champs-Elysées,
Et donne un peu de son déjeuner
Aux moineaux des Tuileries,
Elle fredonne elle Sourit...
Et voila Mademoiselle de Paris !

Chanson interprétée par Jaqueline François,
Paroles de Henri Contet / musique de Paul Durand
en 1948

Portrait croisé dans
une cour de la rue de Bucci
Quartier de Mabillon (75006)





lundi 5 avril 2010

Les lapins de Pâques sont de retour

Après avoir caché les oeufs de Pâques
(en collaboration avec les cloches
comme le veut la tradition...)
Les Lapinous sont revenus chez eux !

je les ai vus Rue de Solférino
juste en face du siège
du Parti Socialiste !

A vous de trouver leurs oeufs
cachés ici ou là ...
Car les lapins de Pâques
sont des petits farceurs
...

dimanche 4 avril 2010

De la Liberté à Paris

Savez-vous qu'en France, il existe sept statues de la Liberté dont deux à Paris ? que les deux parisiennes sont cousines puisque l'une est française et l'autre américaine ? et qu'elles ont une divergence de pensées puisqu'elles ne regardent pas dans la même direction ?

La française (don du sculpteur Bartholdi au Sénat) qu'on peut voir au Luxembourg regarde depuis son installation vers le Panthéon et les grands esprits qui y reposent, tandis que le cadeau des américains à la France scrute l'horizon vers sa grande soeur américaine alors que jusqu'en 1937 elle était en position inverse pour la raison que tourner le dos au palais de l'Elysée était de fort mauvais ton... patriotisme quand tu nous tiens.. !

En province, elle est visible en Isère (à Roybon), à Barentin (en Normandie près de Rouen), à Poitiers, à Colmar et à Saint-Cyr-sur-mer (en provence)

et c'est sans compter les copies privées...

Bref, "la Liberté éclairant le monde" rayonne presque aux quatre coins de notre hexagone...



samedi 3 avril 2010

Dans l'Île Saint-Louis


Rue Saint Louis en l'Île
entre deux vagues de classes de 6ème qui
un questionnaire en main
sillonnent les quais et les 7 rues
de ce petit coin
entre deux rives
et qui hésitent
sur l'âge de la construction des maisons
dont on leur demande l'âge
...
C'est vrai que quand on les regarde de près
Elle ne font pas toujours leur âge
la plupart datant du règne de Louis le Treizième...

et curieusement le "placard" sur lequel
étaient affichés les textes relevant des
"loix et actes de l'Autorité Publique"
est devenu un soupirail qui ouvre
vers la crypte de l'église

Pour ceux qui voudraient savoir,
la librairie du patrimoine parisien
était en travaux
et je ne sais
ni quand ni si
elle va rouvrir un jour !

vendredi 2 avril 2010

Aller – retour [par chez Jeanne]


Combien de fois ai-je suivi ces rails ?

Combien de fois ai-je entendu la petite voie du bus me signaler

« quai de la râpée » ?

la gare..
lieu de voyages, de rêves, de rêves de voyages..

gare de Lyon.
terminus de ce train.
« veuillez vous assurer.. » oui, ça va, on connaît la chanson.
et descendre sur le quai..
et suivre la foule, s'y bousculer,
entendre le brouhaha, les pigeons, les valises..
se frayer un chemin vers l'extérieur..

sortir enfin d'entre les gens, d'entre les boutiques et les cafés,
se poser,
un peu
se retourner alors
et regarder tour à tour
et l'horloge,
et cette gare.. cette imposante et majestueuse gare..

détacher son regard.
fermer ses yeux.
sècher les larmes.

faire demi-tour et trouver
qui un bus, qui un taxi, qui quelqu'un

dans tous les sens.
à droite.
à gauche.
comme les gens filent..

(les gares sont faites,
parfois,
de gens pressés.)

mais là,
juste au moment où les alllers-retours se croisent,
quand tout semble dépasser..

ouvrir à nouveau les yeux
sentir – ressentir Paris..
ouvrir à nouveau les yeux,
regarder, retrouver,
face à soi,
tout autant que le fourmillement de la ville,
face à soi..
ces rues tant arpentées..
rue de Lyon, la Bastille, Diderot, Ledru-Rollin..
et puis.. plus loin.. le marché d'Aligre..
et puis..

ces rues qui me menait..
ces pavés..

une fois encore les fouler..
une fois encore..

« gare de Lyon.. terminus de ce train.. veuillez.. » .. rêver..

[contribution de chez Jeanne, dont j'ai plaisir à lire et à partager les goûts, dans le cadre des Vases Communicants]

« …pourquoi ne pas imaginer, le 1er vendredi de chaque mois, une sorte d’échange généralisé, chacun écrivant chez un autre ? Suis sûr qu’on y découvrirait des nouveaux sites… ».( François Bon)

C'est le principe des vases communicants, un texte de l'un chez l'autre, un texte de l'autre chez l'un.
Les premiers auteurs à l'avoir fait sont François Bon avec son blog Tiers Livre et Jérôme Denis du blog Scriptopolis.

Page facebook des vases communicants : http://www.facebook.com/group.php?gid=104893605886

les Vases Communicants du mois d’avril :

Fleur de bitume http://promenadedunefleur.blogspot.com/

et chez Jeanne http://chezjeanne.free.fr/

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Kouki Rossi http://www.koukistories.blogspot.com

et Luc Lamy http://www.luclamy.net/blog

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pendant le week-end http://www.pendantleweekend.net/

et ruelles http://ruelles.wordpress.com/

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Jean Prod'hom http://www.lesmarges.net/

et Juliette Zara http://enfantissages.free.fr/

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Mariane Jaeglé http://mariannejaegle.over-blog.fr/

et Anthony Poiraudeau http://futilesetgraves.blogspot.com/

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Cécile Portier http://petiteracine.over-blog.com

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et Eric Dubois http://ericdubois.over-blog.fr

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jeudi 1 avril 2010

Le jeu du Jeudi (5)


On trouve encore dans certains coins de Paris
des traces d'un passé médiéval
quand il n'est pas revu et corrigé
de manière fantasmagorique
par le sieur Viollet-le-Duc
grand écornifleur du patrimoine parisien
(mais bon ce qu'il a fait n'est pas qu'à blamer...)

D'ailleurs
si vous êtes intéressé
actuellement
une exposition au musée de Cluny
vous présente l'art du gothique rayonnant
dans une exposition
"Paris, ville rayonnante"

c'est à ce propos
que je propose la question de la semaine :
cette gargouille médievale
est sur un monument parisien
mais lequel :
  1. L'Hôtel de Cluny ?
  2. L'Hôtel de Sens ?
  3. Notre-Dame de Paris ?
  4. La Sainte Chapelle ?
Réponse la semaine prochaine
Réponse de la semaine dernière :

La Rue de Vaugirard, longue de 4630 mètres (soit 5 allers-retours pour faire un marathon !), ne traverse que 2 arrondissement : le 6ème et le 15ème ! comme quoi... !
Bravo aux participants...