à la Grande Halle de La Villette

Autrefois le bétail défilait ici pour nourrir Paris (mais pas que...)

Aujourd'hui, les foules viennent se nourrir de culture

les temps changent mais la vie continue...

Qui a dit que les Soldes n'étaient pas mortels ?

En cette période de soldes, les commerçants ignorent encore que laisser trop longtemps leur mannequins en vitrine peut avoir des conséquences (pas si) inattendues (que çà).

à moins que ce ne soit pour vanter la longévité de la durée de vie des articles mis en vente...

Après le marché...

 Il existe plusieurs marchés de quartier

qui ouvrent la plupart en matinée

et ferment peu après midi

et souvent, entre les cartons,

des gens viennent glaner

fruits et légumes

ou autres aliments non vendus

et laissés par les commerçants

avant que le service de nettoyage

n'emporte tout à la benne...

Y a du pain sur les murs !

 Les façades des boulangeries

sont parfois agrémentées de dessins

rappelant la fabrication du pain

et son origine...

 On y trouve surtout le fournil, les champs de blé,

les moulins qui le transforment en farine

et bien sur le pain qu'ils vendent !

 En clair ce sont leur publicité...

 Mais c'est aussi une part de notre patrimoine historique

que certains travaux font parfois disparaitre

sans qu'on s'en rende compte sur le moment...

une librairie gourmande

en parodiant Amyot et Rabelais,

le nom de cette librairie gourmande

risque d'éveiller

votre curiosité culinaire 

...

il est vrai qu'il n'y a pas loin

de la cuisine à la littérature

(et réciproquement)

Preuves d'amour parisien(ne)s (14)

malgré les crises

l'amour est toujours vainqueur

et s'affiche comme il peut

même si ce n'est qu'éphémère

...

Dans la rue Daguerre

Même quand les rideaux sont baissés
le chaland peut apprécier la beauté
de cette rue passante et commerciale

Un cavalier sur un toit

Peut-être ne l'avez vous pas remarqué
Mais au carrefour des rues
du Faubourg Saint Honoré
et Boissy d'Anglas
un héraut porte les couleurs
du magasin qui fait l'angle
et qui vend des fameux carrés...

le temps parisien (5)

Au moins,
pour ceux qui n'auraient pas compris,
l'heure est doublement affichée...
à moins que la noire et la dorée
ne s'adressent à des publics différents :
quand le feu est rouge il faut regarder la noire
et quand il est vert c'est la dorée qu'il faut lire.
il manque juste une couleur pour l'orange...

Des anglais à Paris

Mais...
Les Anglais débarquent
dans notre bonne Cité ?

comme quoi les clichés
ont parfois
la vie dure...

passage du Caire

les verrières de la galerie du Caire
resemblent à un exercice
de géométrie
ou d'astronomie...
mais peut-être est-ce
pour indiquer la direction
dans sa rotonde...

Au marché au Fleurs

Au centre de Paris
coincé entre l'Hôtel Dieu le tribunal de Commerce
et la préfecture de police
se trouve le Marché aux Fleurs de Paris

Ce magnifique espace fleuri
et où flotte un air parfumé
d'essences qui varie selon les saisons
nous fait presque oublier
que l'on est en plein Paris

et quand on voit l'adresse exacte
du Marché aux Fleurs
on ne peut s'empêcher de sourire
en pensant que le nom de la place
a été très bien choisi

à la Samaritaine (2)

Pendant les travaux de la Samaritaine
des illustrations historiques ont
recouvert partiellement les palissades
que quelque "Gavroche" a marqué
de son empreinte en inscrivant
ça et là signature et commentaire
comme pour marquer son impatience
de voir rouvert ce magasin
où l'on était sensé tout trouver
...

Au (coeur du) Bonheur des Dames

Il est une fourmilière
où se trouve tout
(ou presque...)
bien que ce ne soit pas à la Samaritaine

Dans ce quartier des Grands Magasins
l'ambiance dépeinte par Zola
est soigneusement entretenue

"Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe calme et volupté..."
(enfin pour le calme, pas toujours...)

à la Samaritaine

Rue de Rivoli
les automobilistes dans leur rétroviseur
et les piétons peuvent encore voir
de loin l'emplacement
d'un grand magasins
fermé depuis longtemps maintenant
mais qui conserve sa présence
puisque inscrite aux monuments historiques

Cette Samaritaine
doit son nom à une pompe placée sur la Seine
et maintenant n'évoque plus qu'un lieu
où comme le disait si bien la publicité d'alors
"on trouve tout à la Samaritaine"
(même la porte fermée)

au 140 rue de Rennes

Autrefois immeuble de l'enseigne Félix Potin
où le personnel et l'administration
logeaient dans les étages,
ce bâtiment a de nombreuses fois
changé de commerce
bien que depuis longtemps
ils soit voué au commerce de vêtement
puisque c'était un ancien Tati
devenu Zara
suite à la vague terroriste de 1986...

dans la rue de traverse
(qui rejoint les rue de Rennes et de Vaugirard)
on peut voir encore
les types de produits
qu'on pouvait trouver
quand il s'agissait encore
de l'enseigne Félix Potin

une boucherie parisienne

Enseigne d'une boucherie
qui sert de poignée de porte
à une boutique de la rue Bréa (75006)

au fond, ça n'a pas tellement changé
si ce n'est qu'au cours du XIXème siècle
le sang a été écarté de la ville
(création des abattoirs en bordure urbaine)
pour ne pas tenter
certaines couches de la population
fascinées par la couleur et l'odeur du sang
au dire de quelque législateur...

Ce qui fait qu'aujourd'hui
on peut déplorer que nos chères têtes blondes
(ou la plupart)
ignorent que le morceau de viande
qui se trouve dans leur assiette
provient d'un animal
qui a été élevé pour nous nourrir...

Mais bon...
il faut vivre avec son temps
dit-on

Pause végétale

Île de La Cité, Marché aux Fleurs
un peu de couleur en dehors de l'urbanisme minéral parisien
Le calme et le dépaysement à deux pas de Notre-Dame

à la fin d'un marché

Marché Bastille à la fermeture
Des montagnes de cagettes, d'emballages
Témoignage de ce que Paris peut avaler...

ça et là des glaneurs qui cherchent à récupérer des fruits jetés
des gens qui passent comme si de rien n'étaient
et les commerçants qui avec les gens de la voirie nettoient
à grandes eaux, au ballet...

Scènes de vie d'un quartier